ATELIER D'ECRITURE

Pendant les vacances d'été, la nature fut mise à l'honneur lors d'un atelier d'écriture animé par Françoise PIRART, écrivain belge (La Fortune des Sans-Avoir, La nuit de Sala...)

Si j'étais un oiseau ? Si j'étais une rivière ? Un brin d'herbe ? Et si on vivait comme des sauvages perdus dans la nature ?

Juillet revient, l'orge est déjà si belle !
Le caillou, dans la main, redevient hirondelle écrivait le poète Maurice Carême.

Comme lui, racontons-nous des histoires, inventons-les au fil de l'eau, au fil des mots qui nous entraînent.

Les 2, 4 et 5 juillet 2007 de 10 à 12 H
5 € le module ou 2 € la séance
Inscription au 068/27 05 20

5 enfants ont participé à cet atelier : Bohémond (9 ans), Evolène (12 ans), Emma (9 ans), Maïlly (10 ans) et Marie (9 ans).

Voici quelques petits extraits de leurs compositions :

"Hier, j'ai croisé dans la rue un drôle d'oiseau. Il s'appelait Freddy le Radis. Il s'habillait avec de la peau d'ours. Ses lunettes étaient toutes cassées, recouvertes de terre. Il était vraiment une poule mouillée, parce qu'il tremblait devant le petit chat du quartier. Il gobait tout ce qu'on lui disait. Il écrivait avec des pattes de mouches. Il dormait comme un loir et on devait toujours lui secouer les puces..." (Bohémond)

"Hier, j'ai croisé dans la rue un drôle d'oiseau. Il avait des gros yeux, un petit nez et surtout une mémoire d'éléphant. Je lui ai demandé comment il s'appelait et il m'a dit d'un air vexé, Tonnerre la crotte. Dans ma tête, je me suis dit quel chameau ce monsieur et quelle tête ! Je lui ai dit il ne faut pas prendre la mouche si vite..." (Emma)

"Hier, j'ai croisé dans la rue un drôle d'oiseau, c'était Gaspar. Le vieux monsieur qui tient la brocante du village. Depuis la mort de sa femme, Maria, il boit, fume et dort comme un loir ! Car, à vrai dire, Maria, lui secouait bien les puces. A présent, ce vieux bonhomme d'une cinquantaine d'année goberait n'importe quelle mouche. Oui, il est bien gentil mais tellement naïf. Sans sa femme, ce vieux bouc est malade comme un cheval..." (Evolène)